jeudi 31 janvier 2013

Slow Ballade à Borough Market


Produit locaux en ville,
Consommer local?... le résultat est que bien souvent cela ne fait vivre que des producteurs établis dans un rayon de 50 voir maximum 100 km...tout ça pour un slogan urbain....
Comme si ceux qui cultivent, élèvent ou transforment plus loin n'ont pas droit à la rentabilité. Trop loin, trop cher, trop compliqué.....  
A Londre, le succès de Bourough Market permet visiblement à diférents types de producteurs de vendre leur production quotidiennement. 
Sachant Londre est difficile d'accès voyez ce qui se passe en face de la City...
Samedi matin, donc grosse affluence mais dixit les autochtones, il y a du monde toute la semaine, et c'est un lieu de rendez vous pour grignoter un bout et faire un peu de food shopping...entre autre pour la clientèle Hype de la City...(ça aide)
Cette clientèle stimule un lien idéal entre LE CONSOMATEUR et LE PRODUCTEUR.
Ce marché représente donc un exemple extraordinaire pour nos cités... 
Et vu le succès commercial, beaucoup de producteurs/transformateurs viennent de zone beaucoup plus excentré que le rayon habituel de 50 à 100 km... 
Nous avons vu des producteur français: beurres, fromages, charcutailles, canarderiez et foie gras en tous genres, des hispaniques Pata Negra et consorts, des Irlandais, etc....

Des Italiens; truffes et autres huiles et vinaigres balsamiques, fromages et charcutailles,
Et, même des belges beurres et fromages, et pas seulement parce que c'était la thématique du jour






C'est pour quand les thématiques dans nos marchés bruxellois?



Comme dans les Rambla de Barcelone, on mange partout, des trucs bons mais aussi des trucs british improbables comme par exemple: des huitres chaudes au jets et sauce de soja...un truc fusion-vintage 80' sans doute...Mais aussi des burgers d'Angus qui flairaient bon l'Ecosse...


Lorsque l'on sort de Borough Market, qu'on a fait le tour du marché couvert et non couvert (1H30 min....sauf si vous êtes plus riche ou plus gourmand que nous).
Notre amis Nounou (d'en face de Parachute) nous avait fortement conseillé de visiter qlq enseignes des alentours.
Comme par exemple Neals Yard Dairy


La, accrochez vous, j'ai compté approximativement 18 membres du personnel, pour une fromagerie c'est pas mal...Quand je pense au mal que certains ont à Bruxelles, bref la formule est simple; uniquement des fromages british...Solidarité oblige?  ou alors est-ce la qualité.....?

J'ai presque tout gouté, ...et franchement il y a certaines légendes qui sont vachement dépassées sur le vieux continent. Mais le message le plus encourageant c'est que cette enseigne (qui en a deux autres dans Londre...!) ne vend que du local.
Quand est ce qu'un fromager belgo-urbain aura cette envie, nous, pauvres citadins pourrons enfin découvrir notre véritable terroir...
Comme si il n'y en avait pas assez, il y a tout les connus (parfois qlq peu industriel) http://fr.wikipedia.org/wiki/Fromages_belges
mais il y a aussi une multitude de fromages Bio top à découvrir ou à faire découvrir.
Et, c'est là qu'il faut avoir confiance en ses amis, car devant chez Monmouth Café, il y a une file de 50 m....mais seulement 10 minutes de queue où on vous apporte déjà des minis gobelets carton recyclé de différents café....Mmh..onmouth, je veux dire merci Nounou, t'es un London Expert man.

Vision d'horeur...des filtres à café...hé ben j'ai gouté un Costa Ricain filtre, et ça le fait....
Ce qui est top , c'est le choix, on est dans un temple du café, y a de tout....
Et je vous rassure tout de suite, il y a aussi deux ou trois énormes machines à expresso bien réglées qui débitent à fond et bien serrés....avec le même choix...







Le look un peu PQ, mais en plus sobre et surtout moins de food...bon point aussi pour l'eau du robinet...mieux que la carafe franchouillarde et le petit verre à l'italienne. L'eau du robinet est un bien précieux, à apprécier à sa juste valeur puisque bien mis en scène.














On continue la ballade, .....Elliot...incontourable, à tomber de justesse
et de simplicité pour un prix plus que raisonnable....http://elliotscafe.com
Y a même un gars qui fait des couverts en bois  l'entrée avec sa hache....
Bon, j'aurais aimé voir plus de producteurs organiques, mais ça commence et c'est encourageant.
Si vous voulez tout savoir sur Borough Marlket, n'hésitez pas à vous inscrire à la newletter qui est vraiment top. http://boroughmarket.org.uk






































Ouais, on est partout...

... au bord de la Tamise,  un bateau c'est pas surréaliste

On pousse la  ballade de 30 minutes...autre concept assez top, des shops dans un immeuble de container...
 


jeudi 24 janvier 2013

Sans vouloir être pessimiste.....sans abeille on fera comment?

http://www.pollinis.org/petitions/proposition_Laurence_Abeille.php


Est ce que signer cette "pétition"empêchera l'utilisation de pesticides?

+ de 70 % des fruits et légumes vendus dans le monde en contiennent.
Que nous nous empoisonnions sans réfléchir c'est une chose, mais que l'on porte atteinte à la production agricole, c'est condamner les générations futures.
« Si l’abeille disparaissait de la surface du globe, l’homme n’aurait plus que quatre années à vivre », signé : Albert Einstein.

Une minute de bon gout janvier 2012




Et, pour tout savoir sur la question, voici un reportage très actualisé.  
Merci Arte 




vendredi 18 janvier 2013

mercredi 16 janvier 2013

l'avenir de notre agriculture

sachant que les consommateurs jettent 25 % et les retailers 10 %...est ce vraiment utile de continuer à autant mal produire pour soit disant tous nous nourrir, comme prétendent les défenseurs de l'industrie agro-alimentaire. Il est temps de modifier nos comportements "d'acheteurs"...il n'y aura que par ce biais qu'ils fléchiront. Les achats sont nos seuls moyens de choisir notre avenir dans ce système...Vive le retour à l'agroecologie tel que la Milpa.
Deux petit liens bien utiles pour comprendre les enjeux de demain.
http://www.youtube.com/watch?v=qq8J7H3UGAU&feature=player_embedded#!
La Milpa
http://www.arte.tv/fr/la-milpa-l-agroecologie-millenaire/6898456,CmC=6832134.html

mardi 15 janvier 2013

La frite Belge stimule aussi les blogeurs culinaires hexagonaux...


http://www.pourcel-chefs-blog.com/blog1/2012/12/29/les-pommes-de-terre-frites-sont-elles-dorigine-belge-ou-en-francaise/

La frite belge stimule la presse française....


Le Point.fr - Publié le

Pour les spécialistes, l'histoire de cet aliment emblématique des deux pays reste encore un mystère.

Seules ou accompagnées, avec sauce ou natures, les frites ne se mangent pas de la même façon des deux côtés de la frontière franco-belge. © Colonnade / via Flickr, Licence CC,

À la une du Point.fr

Les uns affirment qu'elle est née sur un pont de Paris, les autres sur les bords de la Meuse : Français et Belges revendiquent la paternité de la frite, ce plat emblématique dont les origines plongent dans la culture populaire des deux pays. "La frite est une fille de la cuisine de rue, de basse extraction. C'est pour cela qu'il est difficile d'établir son certificat de naissance", explique l'historienne française Madeleine Ferrière.
Le mystère des origines du bâtonnet de pomme de terre trempé dans l'huile bouillante intrigue les spécialistes de la gastronomie, en particulier en Belgique où la frite fait partie du patrimoine national. "Les Belges adorent les frites, mais il n'y a eu aucune recherche scientifique sérieuse sur ce sujet jusqu'à récemment", a souligné Pierre Leclerc, professeur à l'université de Liège, lors d'un débat sur "les origines de la frite" qui s'est récemment tenu à Bruxelles en clôture de l'Année de la gastronomie, Brusselicious.

Légendes à l'huile

Ce flou historique a permis à de multiples hypothèses, voire de légendes, de prospérer. En France, est ainsi défendue la "pomme frite pont Neuf", qui aurait été inventée par des marchands ambulants sur le plus vieux pont de Paris au lendemain de la Révolution de 1789. "Ils proposaient de la friture, des marrons chauds et des tranches de patate rissolées", raconte Madeleine Ferrière. Cette thèse a longtemps été en vogue, notamment auprès des écrivains. "C'est parisien le goût des frites", a ainsi écrit Louis Ferdinand Céline dans Voyage au bout de la nuit.
Mais pour certains Belges, la frite serait née à Namur, dans le sud du pays. Ses habitants avaient l'habitude de pêcher dans la Meuse du menu fretin et de le faire frire. Ce qui fut impossible lorsque la rivière gela lors d'un hiver particulièrement rigoureux au milieu du XVIIe siècle. À la place, ils découpèrent des pommes de terre en forme de petits poissons, selon Pierre Leclerc, qui relate cette histoire tout en la jugeant peu vraisemblable.

Avec les doigts

"Finalement, on se fiche d'où vient la frite. L'important, c'est la façon dont elle a été adoptée", lance Roel Jacobs, spécialiste de la culture de Bruxelles. "Les Français et les Belges ont choisi des voies différentes. Pour les premiers, la frite accompagne une viande, normalement un steak, alors que les Belges mangent souvent les frites seules, accompagnées d'une sauce", selon lui. "Nous, les Belges, avons fait de la frite un produit noble, pas un simple légume", renchérit Albert Verdeyen, cuisinier et coauteur de l'ouvrage Carrément frites. "Et surtout, nous maîtrisons mieux que quiconque l'art de la double cuisson, afin qu'elles soient dorées et croustillantes."
Si les Français piquent la frite avec une fourchette dans une assiette, au restaurant ou à la maison, les Belges préfèrent nettement la manger avec les doigts, à n'importe quelle heure. S'est ainsi développé un réseau serré de "fritkot", ou baraques à frites, sur les places, le long des boulevards ou devant les gares de Wallonie comme de Flandre. "Il y a 5 000 friteries et plus de 90 % des Belges y vont au moins une fois par an", affirme fièrement Bernard Lefèvre, président de l'Union des frituristes.
"Aller à la friterie, c'est le comble de la belgitude", résume Philippe Ratzel, qui possède le fritkot Clémentine, l'un des plus populaires de Bruxelles. "Chez moi, vous pouvez rencontrer en même temps la petite vieille qui s'arrête en promenant son chien, l'étudiant ou le ministre qui habite dans le coin". Mais, à l'intérieur des baraques, les choses changent : les frituriers d'origine étrangère sont de plus en plus nombreux, comme en témoigne l'entrée du mot "frietchinees" ("friturier chinois") dans le dictionnaire de référence de la langue néerlandaise en Belgique.
À découvrir sur le sujet : le musée de la frite, à Bruges

lundi 7 janvier 2013

Innauguration de l'Année de la Gastronomie" Record du monde de Lancer de Toques



655 Lanceurs de Toques issus du secteur de l'Horeca, 
venu soutenir et inaugurer l'année de la Gastronomie sur la Grand Place de Bruxelles.

Résultat: un record de monde inscrit au Guiness Book.

le film

L'origine de l'alimentation des bruxellois. Une minute de bon gout.

30 x une minute de bon gout sur http://www.youtube.com/user/Brusselicious/videos

Enjoy....
Dans le cadre de Brusselicious, nous avions l'envie de mettre en évidence les recettes, ingrédients et typicités culinaires bruxelloises.
Il y a dans cette démarche une envie d'offrir une nourriture historique et pédagogique, c'est pourquoi nous avons décidé de créer des capsules TV, format 1 minute plutot axés vers les ados ; ces consomateurs de demain.
En dehors de ces aspects historico-pédagogique, le côté "alimentation durable" et la sensibilisation aux modes de production, d'élevage, de pêche etc... est dans certaines capsules, évoqué de manière "non culpabilisante" et avec une touche d'humour bien de chez nous....
Notre santé est dans notre assiette
Pas d'alimentation sans agriculture...les St Gilois du 17 ieme nous on mis sur le chemin de la réflexion, Bruxelles de plus en plus peuplé ne laissait plus de place aux maraichers...d'ou l'invention du mini choux de bruxelles, depuis on arrête pas le "progrès"
Le cuberdon, pour sa Belgitude et son manque de succès en dehors de nos frontières...En voie d'amélioration....bientôt on dira, "ça se vend comme des cuberdons" et plus comme des koek.
Fraises belges, attention aux appelations et origines....évitons vraiment les transports pour ces fruits de saison à ne consommer qu'en saison....
Tout les infos sur la frites dans le sujet fritkot festival.

La mayo, le sang des belges
Encore un truc de bactéries...
La moule, ce molusque bivalve et bilingue
Il y a un lien indéniable entre la viande et les armes à feux...non?
Celui qui a inventé le ballotin a fait que nos pralines se vendent dans le monde entier

Le chou de bruxelles, la gaufre, le lambic, l'oeuf, l'eau du robinet, l'asperge, la mayonnaise, la frite, les ballekes à la marolienne, le cramik, le chicon, le filet américain, la praline, le chocolat, la fraise, le cabillaud, le coucou de Maline, le champignon, la cassonade, la crevette grise, la moule, le spéculoos, le légumes oubliés, la truite, le miel, la caricole, le pain, le steak, le stoemp...
Enjoy...